Progressivement, les agents stresseurs vont altérer la qualité de la force vitale, qui altère le fonctionnement des trois glandes que nous possédons, respectivement : l’hypophyse (régulation hormonale), l’amygdale (régulation nerveuse), la pinéale (régulation énergétique). Ces glandes étant reliées entre elles, la perturbation de l’une engendre la perturbation des deux autres. Ainsi, l’altération de la fonction régulatrice des glandes ainsi qu’une alimentation déséquilibrée et un manque d’exercices vont générer des surcharges ou encrassement qui sont normalement éliminés par les émonctoires (les portes de sortie des toxines du corps) quand la force vitale est suffisante. Une force vitale altérée ne permet plus une bonne élimination des surcharges et entraîne l’engorgement de ces émonctoires. « Tout ceci fonctionne en boucle affaiblissant de plus en plus la force vitale et favorisant l’apparition des troubles fonctionnels et à la longue les troubles lésionnels ». Il ne faut pas oublier que la psychologie est un perturbateur biologique important qui potentialise l’encrassement humoral. « C’est à cause de l’affaiblissement du terrain dû à un mode de vie inadapté et d’une force vitale de qualité insuffisante (encrassement psychique dû aux agents stresseurs) que la maladie s’installe et progresse ». Les toxines ont donc différentes origines : l’alimentation, les pensées, l’énergétique et les xénobiotiques (colorants alimentaires, conservateurs, métaux lourds, traitement chimiques et vaccinaux). En état de santé, ces toxines sont normalement éliminés par les organes d’élimination ou émonctoires. Selon Pierre-Valentin Marchesseau (le père de la naturopathie en France) on parle de deux types de toxines : celles de type acide ou cristalloïdales génératrices de cristaux et celles de type basique ou colloïdales : génératrices de colles. Les cristaux sont hydrosolubles, présents dans le sang et retrouvés dans les urines, quand les colles sont liposolubles, saturent la lymphe et s’éliminent principalement via le foie et les intestins. C’est en identifiant le type de toxines que nous pouvons définir le terrain du consultant à tendance acide, mixte ou basique. Voilà pourquoi il est essentiel de veiller à notre équilibre acide-base via une alimentation équilibrée, une bonne élimination (exercices) et un mode de vie non stressant, de sorte à ne pas déséquilibrer l’homéostasie du corps. Les émonctoires en naturopathie sont des organes du corps qui permettent l’élimination des toxines ou des déchets, ils sont au nombre de 7 : Intestin, foie, reins, poumons, peau, utérus, nadis (émonctoires énergétiques éliminant les informations liées au stress et au psychisme). Lorsque les émonctoires fonctionnnent mal, ils ont des difficultés à évacuer les surcharges ou toxines qui s’incrustent dans les tissus sous forme de « colles » ou de « cristaux » : c’est l’encrassement (humoral) qui affecte les organes les plus faibles (fruits de l’hérédité ou de l’hygiène de vie). Pour nous, la maladie est donc en lien avec la diminution de la force vitale. Grâce aux bilans, nous allons nous évertuer à chercher les causes du ou des déséquilibres, la nature de la surcharge et sa localisation dans le corps en tenant compte du terrain du sujet. Les différents types d’encrassements sont alors envisagés : l’encrassement énergétique, psychologique et humoral (physique).